2ème Festival Handi-Garba : une collecte de fonds lancée pour financer des projets
L’Association des Handicapés Orphelins en Côte d’Ivoire (AHO-CI) organise la 2ème édition de son Festival Handi-Garba , à Yopougon, le samedi 19 Février prochain, consacré à une collecte de fonds. Son président, Trahbi Y. Mathurin nous en parle ici, dans cet entretien.
Président, vous organisez à travers l’AHO-CI la 2ème édition du festival Handi-Garba quelques jours à peine après la Saint Valentin. À quoi répond cette manifestation ?
Trahbi Y. Mathurin : Nous avons choisi cette date parce que c’est un jour de l’amour en général. Mais aussi pour tisser un lien d’amour fraternel entre les personnes handicapées et les personnes valides.
Concrètement, à quoi doivent s’attendre vos « clients » du jour ?
Trahbi Y. Mathurin : A tous ceux qui viendront, nous leur montrerons l’utilité de la personne handicapées dans la société. Ils verront ce que les personnes handicapées peuvent faire. Venez, vous ne serez pas déçus !
Un mot sur les projets qui seront financés avec les fonds collectés.
Trahbi Y. Mathurin : Les projets concernés sont des activités génératrices de revenus (AGR). On a la cordonnerie, la coiffure, etc….
Les perspectives à moyen et long terme de l’AHO-CI c’est quoi ?
Trahbi Y. Mathurin : Notre perspective à moyen terme, c’est d’installer les personnes handicapées dans les activités génératrice de revenus. Et à long terme, c’est de créer une entreprise pour insérer les personnes handicapées.
Pour l’instant, pensez-vous avoir suscité l’engouement populaire sur votre activité ? De quels appuis bénéficiez-vous ?
Trahbi Y. Mathurin : Oui un peu, mais nous en voulons encore plus. Comme appuis, nous n’avons que la vente de tickets.
Un mot de fin ?
Trahbi Y. Mathurin : Je tiens déjà à vous remercier pour le soutien que vous apportez aux personnes handicapées. Je profite pour inviter tout le monde à venir nous soutenir le 14 Février prochain à la Maison des Jeunes de Yopougon, juste après 16ème arrondissement de Police.
Propos recueillis par
Patrick Russel