le projet Samapleu a le potentiel pour livrer du concentré de cuivre et de nickel
Importants pour la transition énergétique, le cuivre et le nickel font partie des métaux dont la demande augmente et, avec elle, l’intérêt des investisseurs pour les ressources inexploitées. De quoi favoriser la diversification d’un secteur minier ivoirien reposant actuellement sur l’or.
En Côte d’Ivoire, la junior minière canadienne Sama Resources a publié le mardi 24 janvier les premiers résultats des tests métallurgiques menés sur des échantillons de son projet polymétallique Samapleu. Ces tests ont révélé la possibilité de produire directement des concentrés de cuivre et de nickel, avec des sous-produits comme le cobalt, le platine et le palladium.
La technique utilisée pour ces tests est celle de la flottation à cycle verrouillé (LCT) sur les échantillons provenant de deux zones du projet, le prospect Grata et la zone principale de Samapleu. La société australienne Blue Coast Research chargée des travaux, a enregistré un taux de récupération de 90,5 % pour du concentré de cuivre, avec une teneur de 24,8 % en cuivre, de 1,7 g/t de platine et 6,9 g/t de palladium.
Pour le concentré de nickel, le taux de récupération se situait à 64,2 % pour une teneur en nickel de 13,9 %, en platine de 2,2 g/t, en palladium de 8,1 g/t et de 0,59 % en cobalt. « Les concentrés de nickel et de cuivre à haute teneur témoignent clairement de la qualité du matériel minéralisé pouvant être exploité à ciel ouvert sur le projet Samapleu », a conclu Marc-Antoine Audet, PDG de Sama Resources.
Pour rappel, la junior détient 70 % dans le projet nickel-cuivre Samapleu, contre 30 % d’intérêts pour Ivanhoe Electric. Selon une évaluation préliminaire publiée en 2020, il peut livrer annuellement 3 900 t de poudre de nickel carbonyle et 14 100 t de concentré de cuivre sur une durée de vie de 20 ans.
Lire aussi:
Source: agenceecofin.com