Une fille de Verckys Kiamuangana embrasse la musique !

Avant tout, Ancy Kiamuangana a déjà la bénédiction spirituelle de son père et le soutien tous azimuts de toute sa famille biologique. C’est une base solide, si pas une assurance acquise pour elle qui vient de s’engager officiellement dans la musique congolaise.

Fille de Verckys Kiamuangana, une des icônes et patrons de la musique en RDC, Ancy a ouvert son cœur pour parler de son parcours et sa carrière musicale lors d’un entretien accordé à votre Journal.
Née à Kinshasa et grandie à Londres, cette jeune chanteuse a la chance d’avoir une très belle voix avec une sensibilité mélodieuse extravagante.
Son histoire avec l’art d’Orphée commence depuis son enfance. Elle a pris le goût de chanter, d’abord, à l’église, dès le bas âge. Donc, un fan fou du gospel. Et surtout, elle aimait beaucoup imiter les voix des stars de la musique anglo-saxonne et européenne. Elle a grandi dans l’influence de la musique occidentale.
Les styles tels que R&B, blues, jazz, salsa, slow et aussi gospel ont suffisamment bercé son enfance.
«Je suis kinoise de naissance. Le Congo-RDC est mon pays. J’y suis rentrée pour faire ma musique ici chez moi. Pourquoi ne pas démontrer mon talent à mes frères et sœurs desquels j’attends un soutien énorme ?».
Sur le plan discographique, «Introdicing My self » est son premier essai musical de sa carrière. Dans ce playing, elle a repris exceptionnellement dans la chanson «Nakomitunaka», une des meilleures compositions anthologiques de Verckys Kiamuangana.
Très déterminée, Ancy Kiamuangana tient à inscrire son nom dans l’arène de la musique congolaise qui a fait de son père un homme riche. D’où, elle se ressource dans la musique congolaise moderne. Peu importe les influences musicales du monde, elle soutient que la rumba est sa base.
Au-delà de sa qualité de chanteuse-auteur-compositeur, elle a aussi le don d’interpréter ses collègues. On peut bien le constater dans les chansons telles que «BM», d’Héritier Watanabe, un autre jeune chanteur congolais ou «Molongi» du Pasteur Mbiye Moïse dans lesquelles la fille de Kiamuangana a prouvé son talent en matière d’interprétation.
«J’ai hérité beaucoup de choses de mon père. Je ne joue pas au saxophone ou à la guitare comme lui mais, j’essaye d’arranger moi-même ma musique. Au-delà de tout, la voix est la meilleure de chose que Dieu m’a donnée gratuitement. Alors, j’ai vraiment besoin de votre soutien afin que cette musique léguée par nos ancêtres soit toujours au rendez-vous sur le marché international», a conclu la chanteuse Ancy Kiamuangana.

Ecoutez sa musique : https://youtu.be/-Yw1FJq1Pfo

SOURCE : Laprosperite.online / Jordache Diala

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